Le fast track : un outil de plus pour le gestionnaire de projet

Fast track

Écrit par Simon Chamberland

Simon oeuvre dans l'univers numérique depuis 1997. Il possède plus de 20 ans d'expérience de conseil en gestion et technologies. Il s'est donné comme mission d'être constamment au-devant pour permettre à ses clients d'amorcer et accélérer leur transformation numérique. Il est l'humain derrière L'Éclaireur. Pour le rejoindre sur LinkedIn.

juillet 18, 2018

Dernière modification le 21 mars 2024 à 13:13.

Temps estimé pour la lecture de cet article : 3 min

Le fast track est un concept de planification de projet qui existe depuis longtemps dans la gestion de projet TI.  On l’utilise pour compresser le calendrier du projet en démarrant des activités d’exécution plus tôt que prévu (par exemple, alors que l’analyse n’est pas terminée).

En quoi consiste le fast track ?

Le fast track consiste à prendre un des biens livrables du projet et à mettre en branle l’ensemble des activités requises pour le produire jusqu’à sa pleine livraison et approbation.

On mesure alors l’effort (en heures ou jour) requis pour le produire (grâce aux feuilles de temps) et on utilise ces métriques comme référence pour estimer l’ensemble des tâches du projet.

Pour les projets habituels ou quand même répétitifs (projets applicatifs, implantations ERP, etc.), on développe habituellement des grilles d’estimation qui permettent d’évaluer l’effort des tâches en fonction du niveau de complexité de celles-ci.

Cependant, dans certains types de mandats, on réalise des activités qui sont nouvelles et on peut n’avoir aucun repère pour estimer l’effort sous-jacent.  C’est ici que le fast track prend tout son sens.

Dans quel contexte utilise-t-on le fast track ?

Le fast track peut être utilisé dans tous les contextes ou on doit produire un livrable inhabituel, pour lequel on a peu de référence ou encore pour lequel l’équipe de projet n’arrive pas à s’entendre sur les estimés d’effort.

Dans les projets de type applicatif, il peut arriver qu’on ait à réaliser un changement répétitif dans de nombreux modules suite, par exemple, à la mise à jour d’une composante.  Devant une difficulté d’estimer ces tâches, on va donc procéder à un fast track en réalisant le changement de A à Z sur trois modules par exemple.

Cette réalisation va nous permettre de réduire le risque et mieux estimer le travail résiduel.

Quels bénéfices apporte-t-il ?

Le fast track apporte deux avantages majeures à la gestion de projet:

  • Il permet de compresser le calendrier d’exécution global du projet en démarrant certaines activités plus tôt que prévu.
  • Il réduit de façon importante le degré d’incertitude relativement aux estimation d’efforts.  Ceci peut donc se traduire par une réduction de la provision pour contingence.

Conclusion: Un outil de plus pour le gestionnaire de projet

On le comprend aisément: c’est un outil de plus pour la boîte à outils du gestionnaire de projet.  Ce dernier pourra l’utiliser à sa guise, lorsque le contexte s’y prêtera.

Le fast track donne une flexibilité accrue au gestionnaire de projet en lui permettant de se libérer en quelques sortes des contraintes liées aux projets réalisés en mode waterfall ou cascade.

En effet, plutôt que d’exécuter une tâche trop grosse, il se trouve à découper l’exécution en plus petites tâches, pour lesquelles on récoltera de l’information de gestion plus rapidement.

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Écrit par Simon Chamberland

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juillet 18, 2018

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