Dernière modification le 25 mars 2024 à 14:41.
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Discussion en direct avec Éric Bussières, de Bussières Innovations et Simon Chamberland, de L’Éclaireur.
Éric est consultant en efficacité opérationnelle, productivité et amélioration continue auprès de l’industrie manufacturière dans la région de Québec et des environs.
Après avoir œuvré pendant 20 ans auprès de différents manufacturiers, il met aujourd’hui son expertise à profit en réalisant du conseil auprès des entreprises manufacturières de la région. Il est également administrateur de la Chambre de Commerce Bellechasse-Etchemins.
Durant cette discussion, nous avons abordé plusieurs questions relatives au domaine manufacturier. Entre autres :
- Quels sont les principaux constats sur l’état de l’industrie manufacturière au Québec en 2020 ?
- Quel est le lien entre le « lean manufacturing » et la transformation numérique ?
- Du retard du « lean office » versus le « lean manufacturing »
- Quels conseils peut-on à donner à une entreprise qui doit moderniser ou remplacer son ERP ?
- Quelle importance prend un configurateur de produit lors de la sélection et l’implantation d’un ERP dans une entreprise manufacturière ?
Vous avez aimé l’extrait ? Par ici pour voir le webinaire intégral :
Transcription complète du webinaire
Écoutez, bonjour tout le monde. Bienvenue à cette nouvelle séance en direct.
Quand on dit que c’est en direct et qu’on a des problèmes techniques, ça peut arriver régulièrement, ça va avec ça.
Écoutez, je suis donc, rapidement, moi je suis Simon Chamberland, je suis propriétaire de l’entreprise L’Éclaireur, c’est une entreprise de type travailleur autonome. Ce que je me plais à dire, c’est que j’accompagne la PME à l’ère numérique.
Dans le fond, je travaille avec la PME de 25 à 500 employés. Je fais principalement de la sélection de systèmes ERP et CRM, mais aussi de la réalisation de plans numériques. Et pour faire, dans le fond, des plans numériques, ça exige d’être un peu un généraliste, donc de connaître un peu plus l’ensemble des possibilités numériques pour les entreprises.
Puis l’idée de faire ces séances en direct, ça vient de ce concept-là, c’est de m’accoter avec des gens qui ont des expertises variées pour un peu les, pas annoncer la bonne nouvelle, mais partager un peu notre expertise ensemble auprès de notre audience, de notre audience qui nous écoute.
Ce matin, je reçois Éric Bussières. Salut Éric.
Salut Simon.
Ça va bien ce matin?
Ça va très bien, toi-même?
Oui. Donc Éric, tu es consultant en efficacité opérationnelle auprès de la clientèle, en fait, de l’industrie manufacturière dans la région de Québec. Je suis très content de t’avoir avec nous ce matin. Je pense que ça va être super intéressant d’avoir une discussion avec toi. On a plusieurs points à l’agenda, fait que peut-être que je peux te laisser un peu te présenter auprès de tout le monde.
Yes. Bonjour tout le monde. Bien content de participer à ce « live » ce matin avec toi, Simon.
En entrée de jeu, je vais vous parler un petit peu de moi. J’ai 20 ans d’expérience dans le domaine manufacturier, principalement dans le domaine du métal en feuilles. J’ai travaillé au cours des dix dernières années pour un « holding » dans la construction.
Donc, il était propriétaire de plusieurs entreprises. Donc, j’étais comme un consultant à l’interne.
Je m’occupais de divers projets qui sont de proche ou de loin en lien justement avec l’industrie 4.0. J’ai fait l’intégration de système ERP à titre de chargé de projet. Donc, j’ai participé à toutes les étapes du processus d’intégration, c’est-à-dire de la sélection, de la définition de besoins, de la sélection, aller jusqu’à l’intégration, puis mettre la main à la pâte justement pour faire en sorte que ça soit un « success story ».
Ceci étant, c’est que justement, j’ai décidé l’année dernière de voler de mes propres ailes. Donc, je me suis parti en affaires : Bussières Innovations.
Je suis un consultant justement qui aide les organisations pour améliorer l’efficacité opérationnelle. Ceci étant, c’est que ce matin, justement, Simon m’avait approché pour justement qu’on discute au niveau des fameux ERP. Oui, bien, pas juste ERP. En fait, tu sais, je pense que tu m’avais envoyé une liste d’idées de sujets que j’ai dit…
Pardonne-moi l’expression, mais il y avait du stock. Je pense qu’on pourrait faire, je ne sais pas combien de séances et de webinaires ensemble.
Peut-être qu’Éric, on peut un peu commencer par couvrir les enjeux, en fait, pas les enjeux, mais les constats que toi, tu fais comme professionnel de l’industrie par rapport à l’industrie manufacturière en 2020, aujourd’hui.
C’est bien entendu que sans être opportuniste, mais… Le contexte de la pandémie fait en sorte qu’on constate bien des choses qui se passent au niveau du domaine manufacturier.
J’ai des clients actuellement qui ont mis ça complètement sur pause, mais j’en ai d’autres qui ont la possibilité, justement, avec le télétravail, d’améliorer, justement, leur efficacité opérationnelle.
Et quand ça va repartir, qu’ils soient en meilleure position.
Puis ça, c’est un point qui est très remarquable parce que des fois, on attend, on regarde passer la parade, ou on est dans la parade. Mais ceux qui actuellement ont des systèmes ERP, tantôt, on abordera peut-être le…
On va aborder le sujet des configurateurs de produits, là. Mais de mettre ça fonctionnel…
Tu sais, de faire les tâches, là, qu’on n’a pas nécessairement le temps de faire quand on est dans le bain, c’est le moment ou jamais de faire avancer ces projets-là.
Puis malheureusement, malheureusement, il y a beaucoup d’entreprises qui auraient la chance de le faire et qui ne le font pas pour des raisons peut-être sûrement économiques ou…
C’est pas dans leur culture aussi, des fois.
C’est en plein ça.
C’est pour ça que, tu sais, des fois, l’intégration de systèmes ERP, on en entend des vertes puis des pas mûres, comme on dit. Il y a eu des « success story ». Il y a eu des projets qui ont avorté.
Mais ceci, c’est… Le contexte actuel, le contexte actuel nous fait réfléchir.
Puis, tu sais, des fois, on attend, on attend souvent, justement, auprès des fournisseurs informatiques : « Il m’avait dit que ça ferait ça, puis ça ne le fait pas. »
Mais, tu sais, l’implication puis l’imputabilité, c’est comme l’expression, on dit, le tango, ça se danse à deux. Mais, justement, dans l’implantation d’un système ERP, il y a un volet qui provient de l’entreprise, puis il y a un volet qui provient, justement, des fournisseurs de systèmes informatiques.
Mais, il ne faut pas oublier non plus qu’il y a un pont, actuellement, entre les deux.
Puis, c’est le chargé de projet. OK? Le chargé de projet, justement, c’est un peu le genre… J’utilise beaucoup d’expressions ce matin, là, mais le jambon dans la sandwich, c’est lui qui… C’est lui qui transmet l’information, justement, des dirigeants de l’organisation.
Puis, ça prend quelqu’un, là, qui est… On en parlera peut-être plus longuement tout à l’heure, là.
Mais l’enjeu, le constat que je fais, là, si on peut cibler un point majeur, là, c’est les fameux chargés de projet. Qui font en sorte, là, que tout le monde va en sortir gagnant si la personne qui est en place est décisionnelle. Puis, qui n’a pas peur même, non plus, là, de se mettre, là, la main à la pâte.
Parce qu’il ne faut pas juste, là… Puis, là, c’est sûr et certain que je suis un consultant. Puis, il y a beaucoup de connotations négatives qui sortent du mot « consultant » sur le marché, là. Puis, les consultants, c’est bien beau.
On peut proposer des choses, mais il y a des affaires qu’on a… Ce qui fait en sorte que moi, aujourd’hui, j’ai du succès avec mon organisation qui…
On s’entend, là, que je n’ai pas 20 ans d’activité avec mon organisation. Mais c’est d’être à l’écoute, de participer, puis d’aller sur le plancher des vaches, comme on dit, pour faire en sorte que la réalité de l’opérationnel va vraiment être bien gérée par le système informatique.
Si on parle de ERP. Puis, c’est mon contexte, là, que… Ce matin, là, que… Puis, c’est ça, on appelle ça… On pourrait appeler ça aussi une certaine maturité.
Oui. Éric, juste pour revenir à ma question, je ne veux pas faire le journaliste fatigant.
Mais, en fait, tu sais, dans les constats, les constats que tu avais faits, que tu avais mentionnés par rapport à la situation actuelle dans l’industrie manufacturière, bon, là… Tu m’avais parlé de pénurie de main-d’oeuvre.
Là, temporairement, ce problème-là, il n’est plus là. C’est plate à dire.
On a parlé de la situation de télétravail aussi, que de plus en plus… De plus en plus, c’est là. Puis, là, on va connaître une accélération avec…
Tu sais, je comprends qu’il y a une situation temporaire. Mais, tu sais, même s’il y a beaucoup de gens en télétravail, ça va rebaisser. Mais, je pense qu’on va être quand même… On va être à un niveau largement supérieur à ce qu’on était avant.
Tu avais aussi fait référence à la productivité des entreprises québécoises qui progresse lentement. Peux-tu nous en dire un peu plus?
Oui. C’est sûr et certain que les outils informatiques, OK, quand on va parler de configurateur de produits via un système ERP, on parle des ERP de façon générale, on parle de tout. Puis, je garde toujours le lien.
Donc, les fameuses technologies qui sont disponibles, OK?
On a… Ces outils-là, OK, permettent, c’est bien entendu, c’est facile à dire comme ça, mais permettent aux organisations d’être plus productives. Mais, encore là, il faut que les outils soient utilisés de façon efficace et efficiente.
C’est bien beau mettre en place des outils, mais si, par exemple, on parle des fameux « dashboard », les tableaux, les « KPI », les tableaux indicateurs…
Si on a, via une donnée, on a une donnée qui sort d’un système, OK, puis qu’on ne prend pas action sur cette donnée-là, bien, c’est bien beau, mais on va avoir mis de l’argent dans le vide, OK?
Puis, tu me parlais de la fameuse pénurie de main-d’oeuvre. C’est bien entendu qu’il faut être capable de faire plus avec moins. Le but, ce n’est pas de serrer le citron, c’est d’être capable, capable d’avoir des outils en place qui vont faire en sorte que les gens vont être, bien, les employés vont être beaucoup plus efficaces.
Mais c’est bien entendu que. Un exemple concret que j’ai vécu, là, dans une entreprise, là, on avait, il y avait des dessins qui étaient sortis de façon, via des dessinateurs, OK?
OK. Bon, bien, le fameux configurateur de produits a fait en sorte que, on a été en mesure de sortir 1 500 dessins par semaine sans dessinateur, OK?
OK. Fait que, tu sais, on s’entend que c’est de la main-d’oeuvre, tu sais, là, on parlait de pénurie de main-d’oeuvre, mais même quand ça va repartir, la main-d’oeuvre, là, il faut être capable de l’utiliser de façon efficace pour que ça…
Ça a coupé temporairement, mais, fait que, je te laisse continuer.
Oui. Fait que, la pénurie…
La pénurie de main-d’oeuvre, OK, dans le contexte avant, OK, le contexte va changer au retour de la pandémie, mais il faut être en mesure d’avoir des… Il faut que les outils permettent, justement, d’aller chercher des gains, OK?
Moi, c’est bien hyper important dans le cadre de mon travail. Quand je rentre dans une entreprise, je dis, écoute, je parle à l’entrepreneur ou au propriétaire de l’organisation ou au dirigeant en place, puis, moi, je veux être ici pour avoir, pour que vous ayez des gains.
Parce que s’il n’y a pas de gains, on s’entend, là, que j’ai pas de plus-value pour l’organisation, puis, ça arrive que, des fois, je suis dans l’obligation de leur dire: « Écoutez, je ne suis pas la bonne personne pour vous aider à ce niveau-là. », parce que ma « business », principalement, le mot « consultant », ce n’est pas nécessairement bien vu sur le marché, mais, moi, ma « business », ça s’appuie beaucoup sur le bouche-à-oreille.
Éric Bussières est passé ici, il nous a aidés à tel niveau, mais, voici, qu’est-ce qu’on… on est parti du point A, on est rendu au point B.
Tu sais, les fameux indicateurs, là, sont hyper importants lorsqu’on arrive, qu’on fait un projet, une mise en place, là, de solution pour qu’on soit en mesure d’apprécier les résultats à la fin.
OK? On est… regarde, avant d’être en place, combien…
Exemple, tantôt, on parlait de dessinateur, qu’on n’est pas… bon, bien, combien qu’on avait… on générait… on avait besoin d’heures de travail, pour un chiffre d’affaires donné, mais si on est capable de doubler le chiffre d’affaires sans nécessairement doubler la main-d’œuvre…
Le nombre de « staff ».
Le « staff ». Oh, là, on s’entend, là, on a un gain… on a un gain considérable. C’est là qu’on est capable, justement, de vendre aux dirigeants d’organisation l’investissement au niveau d’une solution.
Je parle de solution informatique, là, mais de peu importe la solution, là, que ça soit un achat de machinerie, un réaménagement d’usine, un projet quelconque qui pourrait faire en sorte, là, que l’organisation irait chercher un gain.
OK. C’est bien entendu, là, que tu m’as mentionné tout à l’heure la productivité des entreprises au Québec, là. C’est… je suis sans mot.
Pourquoi?
C’est… parce que c’est… les entreprises, justement, puis c’est peut-être que ça va changer au retour, là, de… de la fameuse pandémie, là, mais c’est… puis là, je m’adresse… je… mes propos vont s’adresser vraiment aux PME, là.
C’est fou comment que les entreprises québécoises, les PME, là, ne sont pas productives au Québec.
Tu sais, c’est pas juste des écrits, c’est que… il y a des places que je rentre, puis je dis, regarde, il devrait y avoir ça, avoir ça, avoir ça, mais là, tu sais, la crainte de perdre des employés parce que… à cause de la pénurie de main-d’oeuvre, c’est pour ça que je dis, là, peut-être que le contexte va changer, là, mais il y a des choses qui sont évidentes, évidentes, évidentes que des améliorations, OK?
Puis c’est… on parle pas, là, de sauver des… tu sais, sauver des dollars, on parle vraiment des milliers de dollars.
Puis de rendre ça plus efficace, puis pour que ça soit le plus le fun, là, aux employés, parce que le but, là, on… il y a pas un employé qui rentre sur le plancher de production pour venir courir la langue à terre, puis risquer de se blesser.
On a besoin de notre main-d’oeuvre, là.
Puis des fois, c’est… c’est ça, c’est vraiment, là, quelque chose qui est remarquable, là, la productivité au Québec, là, c’est facile d’aller chercher… Un gain de 20 à 25 %, mais ça, on met des indicateurs en place, on prend des actions, mais il y a des décisions à prendre, OK?
Puis malheureusement, je pense que… est-ce que la prise de décision est la principale raison?
C’est que… c’est ça.
Mais comme je te dis, c’est remarquable, peut-être que le contexte actuel va changer, mais on a peur en tant que peuple québécois de prendre, tu sais, de prendre des décisions.
Puis la main-d’oeuvre, là, c’est… on a « surfé » beaucoup sur le mot, là, ressources humaines au cours des dernières… au niveau des dernières décennies, mais moi, je me rappelle, là, dans le cadre de ma maîtrise, mon MBA, on… c’était… on ne parlait plus de ressources humaines, puis je parle, vous allez en cours de 2006, 2007, 2008, dans ces années-là, là, on parlait de capital humain, OK?
Puis justement, c’est un… c’est un investissement, puis il faut… il faut les… il faut les utiliser de façon efficiente et efficace.
Mais encore là, la productivité, là, ça, c’est vraiment un sujet, là, qui… je ne sais pas si c’est un sujet qui est tabou.
Il y a des raisons sensiblement, peut-être, économiques qui se rattachent à tout ça, mais les gestionnaires qui sont en place ont un travail… ont un travail à faire, puis ont des décisions à prendre.
Sans aller dans le… dans des plus pointus, il y a des… il y a des gens qui se lèvent le matin qui ne sont pas heureux.
Moi, j’ai… j’ai la chance d’être heureux à tous les matins, puis quand je travaille sur mes mandats, mais j’ai travaillé… j’ai été à la direction, là, dans de, de plancher de production, puis c’est sûr et certain que j’avais la réputation d’être une personne qui était très exigeante, mais très reconnaissante aussi du travail fait par mes… par mes employés, puis…
Malheureusement, on avait le constat aussi que c’est… il y avait des employés qui rentraient travailler de reculons.
Comment… qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui pour les rendre heureux?
Puis, là, je vais être opportuniste, je vais ouvrir une parenthèse concernant, là, les fameux employés de production.
Ça, c’est un constat qu’on fait au Québec, OK?
Puis, ça, c’est pas de… c’est pas de mon propre cru.
J’assiste souvent et j’essaie de me garder à jour, puis d’avoir des rencontres avec d’autres dirigeants d’organisation, d’autres gestionnaires.
Puis, depuis, on parle, là, que le marché de… la PME au Québec, là, le marché du travail, là, a beaucoup évolué au cours des… puis s’est adapté au cours des 10, 15, 20 dernières années.
Puis, il y a un point, là, que je veux vous faire remarquer, c’est que, en amélioration continue, OK, on parle des Kaizen, kanbans, des puis, tu sais, c’est des… il y a plusieurs modes à ce niveau-là.
Il y a des modes, là, qui sont utilisés de façon différente d’une organisation à l’autre, mais la base, c’est toujours de faire des changements pour s’améliorer,
Les entreprises… les employés, puis là, c’est… c’est… c’est le fameux « lean manufacturing », OK?
Oui.
Il y a quelqu’un qui me faisait remarquer, il dit… il dit, les employés de plancher, là, ça fait 20 ans, ça fait 15 ans qu’ils en font du ligne, puis qu’ils s’améliorent, puis qu’ils sont… ils sont impliqués dans cette… on va appeler ça dans cette nouvelle culture-là, OK?
Oui.
Mais il y a un volet qui est hyper important. On va parler du « lean office », OK?
Puis, la personne m’avait fait sourire, elle dit, regarde, elle dit, les gens d’usine, eux autres, sont habitués, justement, de participer à des… à des changements, mais il dit, va dans un bureau, là.
Il dit, de façon générale, là, tu vas aller déplacer la brocheuse de… tu vas la déplacer d’un pied, puis ça va être le branlement de combat, OK?
Fait que c’est pour ça que mon opportunité, ce matin, c’est de vous dire, écoutez, on fait beaucoup d’améliorations au niveau des planchers de production. Ils sont déjà… tu sais, c’est déjà une culture qui est… ça fait plusieurs années qu’on parle au Québec, mais quand on arrive en « lean office », surtout au niveau de la PME…
C’est… c’est complètement des années derrière.
Et c’est… C’est qu’est-ce qu’on s’aperçoit. Puis là, puis on… tout le monde sourit quand on entend… quand on entend ça, mais tu sais, dans les bureaux, là, il y a aussi un travail… un travail à faire.
« Pourquoi tu fais ça de cette… de cette façon-là? »
« Mais j’ai toujours fait de cette… » tu sais, on met beaucoup l’emphase sur les employés… les employés d’usines, mais il y a beaucoup, là, au niveau… tu sais, les fameux ERP, là, qu’on parle, les systèmes informatiques, là, c’est bien entendu que ça a une implication au niveau de l’usine, mais au niveau des processus, au niveau… les employés de bureaux, là, sont étroitement impliqués, là, dans la mise en place de ces solutions… dans ces solutions-là.
Éric, ça m’amène à la prochaine question. « Lean »… en fait, c’est deux questions. « Lean manufacturing », c’est quoi? Puis, comment ça s’inscrit dans une transformation numérique? Est-ce que ça se positionne avant, après, pendant? Comment ces deux initiatives-là se croisent, selon toi?
Moi, c’est… dans une transformation numérique, OK, il y a une étape, selon moi, qui est incontournable, c’est que le « Lean » doit… que ce soit du « Lean Office » ou du « Lean Manufacturing » ou appelez ça, là, il faut revoir les processus pour être sûr et certain que… Est-ce que l’organisation, au cours des dernières années, a fait évoluer ces processus?
Est-ce que les processus qui sont en place ont des étapes, ont des tâches qui donnent une plus-value ou c’est complètement quelque chose qui donne aucune plus-value?
C’est que… ça, là, c’est la clé, c’est la clé du succès, là.
On ne peut pas… tu sais, la transformation numérique va juste venir faire ce qu’on faisait de bien ou qu’on faisait de mal, OK?
C’est un outil qui nous aide à opérer, OK?
Fait que ta question, là, c’est vrai… ma réponse est vraiment claire, c’est que le « Lean » est un incontournable avant de faire un changement au niveau d’une transformation numérique.
C’est qu’il faut être sûr et certain que qu’est-ce qu’on fait, est-ce que c’est vraiment ça qu’on veut faire?
Est-ce qu’il y a des étapes qu’on doit éliminer?
Parce que c’est bien entendu que les transformations… les outils qu’on va utiliser, numériquement parlant, là, OK, eux autres sont à la fine pointe de la technologie, OK, ont de la recherche et développement, justement, pour s’adapter au marché.
Donc, est-ce que l’organisation… puis ça, c’est un défi qui est hyper important, là.
Les entreprises, là, ne font pas le ménage, là, avant, justement, de mettre en place. Fait que, tu sais, il y a des fois, là, que même… ça pourrait arriver même de dire que la solution numérique qui va être… qui serait prônée n’est plus d’actualité à cause que le processus ne requiert plus ça.
Fait que c’est pour ça que, moi, ménage, puis après ça, bien, est-ce qu’il y a des solutions qui pourraient nous aider à être plus efficaces avec l’os qui reste, là ? On a tout enlevé le gras. Oui. Mais avec la…
Et tu as entièrement raison !
Tu sais, moi, je peux te donner des exemples dans la dernière année, des entreprises manufacturières de la région aussi que j’avais approchées pour faire de la sélection de systèmes. Puis, le besoin était là, mais avant de se rendre là, ils voulaient revoir leur processus comme il faut. Puis, sans que ce… tu sais, ils n’ont pas prononcé le mot « lean manufacturing », mais ça sonnait comme ça, là, tu sais.
Ils étaient conscients, eux autres, du fait qu’ils devaient… qu’ils devaient être, en fait se re-questionner sur leur processus qui existaient depuis 30 ou 40 ans, puis se positionner pour le futur dans le contexte de transformation, tu sais.
Fait que je pense que, oui, je suis d’accord avec toi, probablement que dans bien des cas, cette étape-là est sautée, mais il y en a qui sont quand même conscients qu’il faut la faire.
Oui.
Mais il faut, tu sais, il y a des choses, là, qu’il y a des réalités, OK, il y a des termes peut-être scientifiques, là, que je vais appeler.
C’est juste pour vous exprimer un peu, là, ma vision de la chose, là, c’est qu’on arrive dans des organisations, là, puis ça ne sert à rien, là, justement, là, d’utiliser du « lean manufacturing », tu sais, les « poka-yoke », les « kaizen », tu sais, les… il y a un mot, là, qu’il faut faire du ménage avant, justement, de… ça, là, ça s’applique du point de vue personnel aussi, là.
Quand on fait un réaménagement dans une maison, on construit… c’est quoi qu’on a besoin?
C’est quoi qui est utile?
Si ça, c’est pas utile… Il faut faire du ménage parce que les systèmes, justement, au point de vue informatique, on parle des ERP, on va… souvent, on va vouloir faire des importations en masse de données, bien, on vient d’importer, justement, du « data » qui n’est plus d’actualité, qui n’est pas… puis là, on va engorger le système avec ce « data-là » alors qu’on aurait pu, justement, le discarter.
Fait que c’est pour ça qu’il y a de l’imputabilité, puis… Assurons-nous de faire du ménage, justement, avant de mettre en place, là, les nouvelles solutions.
Fait que, écoute, ça nous amène à la prochaine question qui était, au fond, toi, dirigeant d’entreprise, quels conseils tu peux lui donner s’il veut moderniser ou remplacer son ERP?
Là, dans le fond, t’as fait référence au « Lean Manufacturing » qui est un peu un prérequis. Quoi d’autre?
Là, c’est bien entendu que si un dirigeant d’organisation… Là, mettons qu’on focus sur trois ou quatre points, là, d’importance, OK? C’est sûr et certain que, tantôt, j’ai abordé le chargé de projet.
C’est… « Le jambon dans le sandwich, là. »
Oui, c’est ça.
Le chargé de projet, c’est lui qui va faire en sorte que… Dans l’équation, là, il y a plusieurs variables, là, mais c’est une des variables qui est principale ?
Ça prend un chargé de projet qui va porter plusieurs chapeaux.
Ça prend un chargé de projet qui est décisionnel, qui est capable, justement, de « challenger » aussi le dirigeant de l’organisation, qui est capable, justement, de remettre en question les processus.
On parlait de capital humain, là, mais les ressources humaines, là, les employés, là, on n’est pas à ressources illimitées à ce niveau-là.
Fait que, quand on fait une implantation, souvent, bien, c’est quelqu’un qui, « on the side », va faire ça par temps perdu parce qu’en plus de sa tâche principale, ça doit être le dirigeant de l’organisation.
Fait que, vous comprenez que le chargé de projet, là, un chargé de projet dédié, décisionnel, qui est capable de mettre le poing sur la table une fois de temps en temps, là, parce que…
Il y a souvent que des demandes qui sont… Ou des points qui sont requis dans les cahiers de charges qui n’ont pas lieu d’être. C’est des « nice to have ». Puis, ça, c’est le premier point au niveau de la charge de projet.
Il y a, justement, le fameux cahier de charges ERP, là, qu’il faut faire de façon adéquate, OK.
Puis, vraiment, là, cibler les besoins… Les besoins qui sont réels, les « nice to have ».
Dans l’intégration de solutions ERP qu’on a parlé tout à l’heure, il y a différents volets. Il y a un volet qui est comptable, il y a un volet qui est production. Souvent, un système ERP, à mon expérience, là, selon mon expérience, va être très fort point de vue comptable ou très fort point de vue production, mais là les systèmes ont évolué, puis, justement, là, on se retrouve avec des systèmes, là, qui sont très bien intégrés, autant comptables que production.
Oui.
C’est sûr et certain que, quand on fait un cahier de charges, puis c’est un comptable qui fait le cahier de charges, on s’entend qu’il y a peut-être des volets production qui vont avoir été mis de côté et vice-versa.
Fait que c’est pour ça que je reviens encore à la charge, le chargé de projet. Ça nous prend une personne qui est opérationnellement parlant, a des notions, est capable, justement, d’intégrer plusieurs volets, plusieurs fonctions de l’organisation.
Parce que c’est un tout.
Fait qu’on ne peut pas demander à un comptable de faire un cahier de charges. On se tire dans le pied parce que le volet production, puis il y a aussi une vision stratégique, aussi, là, là-dedans, là, dans le sens que c’est vers où qu’on veut s’en aller.
Est-ce que le comptable, c’est la meilleure… Puis, je n’ai rien contre les comptables, loin de là, non. Est-ce que c’est lui qui a la meilleure vision stratégique?
Est-ce que c’est le gars des ventes qui… Lui, il focus au niveau des ventes, des ventes, des ventes, mais dans la gestion des opérations au niveau, là, du plancher de production, des achats, est-ce que…
Fait que, c’est pour ça que les différents volets, morceaux, là, du ERP, on parle de production, on parle de comptabilité, mais il y en a un, là, que il ne faut pas sous-estimer, puis qui peut être un outil vraiment gagnant pour les organisations, c’est le fameux configurateur de produits.
La configuration de produits, justement, permet, justement, d’aider sur plusieurs points.
Ce n’est pas tous les systèmes ERP, puis, tu sais, j’en ai analysé quelques-uns, j’ai travaillé avec quelques-uns. Ce n’est pas tous les systèmes ERP qui sont forts à ce niveau-là.
Puis, il faut, justement, déterminer, voir si la configuration de produits peut donner une plus-value pour l’organisation.
Si ça peut donner une plus-value, bien, c’est un point qui est hyper important parce que dans la sélection, dans les fonctionnalités que le système va permettre, c’est un enjeu.
C’est un enjeu, c’est un enjeu hyper important.
Puis, par rapport à quand on parle configurateur de produits, là, c’est juste, tu sais, souvent, c’est que tu vas produire, là, je veux juste expliquer un peu le concept pour tout le monde. Il y en a qui ne sont peut-être pas familiers avec ça.
C’est qu’au fond, une entreprise peut fabriquer des produits, mais elle peut avoir des produits avec une certaine variabilité ou configuration. Tu sais, par exemple, là, je ne sais pas.
Regarde. Je te prends un beau radio flambant, très moderne. Écoute, tu pourrais décider d’avoir des modèles configurables selon la couleur des boutons aussi, tu sais. Ça fait que, dans le fond, c’est un produit, mais avec des caractéristiques que tu détermines au moment de ta prise de commande, puis ça suit jusqu’à la fabrication. Donc, voilà.
Ça fait que, dans le fond, par rapport au configurateur…
Justement, tu sais, quelle importance ça prend dans un processus de sélection et d’implantation d’un système d’entreprise ou d’ERP?
Pour le configurateur?
Oui.
Bien, qu’est-ce que ça… Je vais l’aborder sur, justement, là, les points… Plus, peut-être, sur les points que… Qu’est-ce qu’on s’attend d’un configurateur?
Et pourquoi je le fais de cette façon-là?
Parce que les entreprises, là, sous-estiment, peut-être, ce volet-là.
Tu sais, tantôt, tu parlais, OK, configurateur de ton fameux radio, puis souvent, on va sur les plateformes web.
On est en mesure, justement, d’être capable de configurer une voiture qu’on veut s’acheter.
Puis, en sélectionnant des options, bien, ça donne un prix rendu à l’autre bout, OK?
Le configurateur, là, OK, ça prend… Il faut que ça soit un outil qui est simple, flexible, puis intuitif, OK?
Puis, ça, là, ça peut être aidant, un configurateur, comme ça peut être nuisible, aussi, si la façon de le bâtir n’a pas été faite de façon adéquate, OK?
Puis, on s’entend qu’un configurateur de produits, là… Il y a la fameuse loi de Pareto. C’est que… Le fameux 80-20, là.
Le configurateur doit permettre, justement, de gérer une grande majorité des produits qui passent au sein de l’organisation, mais c’est utopique de croire que ça va faire 100 % la job.
Il faut être capable d’avoir une certaine flexibilité à ce niveau-là.
Tantôt, on parlait de pénurie, on parlait de pénurie de main-d’œuvre, mais qu’est-ce qui touche la main-d’œuvre? Il y a aussi nos fameux « baby boomers » qui vont prendre leur retraite éventuellement.
Tu sais, on est dans un contexte de télétravail. Tu sais, là, je soulève plusieurs points, OK? Qui sont en lien avec, justement, les connaissances que les gens ont, puis la… Tu sais, quand on a deux personnes qui rentrent une commande ou qui font une soumission, puis que la soumission ou la commande n’est pas rentrée de deux façons différentes, puis ça donne deux prix à l’autre bout, on a comme un problème, OK?
Puis ça, là, on en rit bien, mais c’est vraiment une réalité que plusieurs entreprises ont.
Ça fait que ça met en… Ça met… Dans le système, toutes les connaissances que les gens… Que les gens ont. Puis il ne faut pas s’enfarger non plus dans les fleurs du tapis, là.
On a tout essayé de faire des arbres… Des arbres de décision quand on arrive au niveau de la configuration de produit.
Puis là, à un moment donné, on se remonte qu’on a une feuille de 4 par 8, là, accrochée au mur, puis il Il n’en a pas encore assez, là.
Ça fait que la configuration, justement, nous permet de faire… De mettre des liens entre plusieurs attributs. Puis il y a des fois… Il y a des liens entre des attributs que…
Pourquoi ça a un lien?
Regarde, il y a des… Il y a des fameuses règles du pouce. Il ne faut pas complexifier la patente plus qu’elle l’est, là.
Il faut garder ça simple.
En résumé, les connaissances des gens, il faut… C’est un… Le configurateur permet, justement, de mettre dans… De façon informatique, dans un formulaire, exemple pour répondre à des questions, pour arriver…
Pour trouver un prix, pour établir un « bill » de matériel (« bill of material« ).
Pour établir bien des choses, là.
Ça permet, justement, d’aider les organisations à faire ça. Puis si jamais que… Il y a une erreur qui s’est glissée dans la configuration, bien, moi, je me donne droit à l’erreur.
Donc, on fait la modification au système. On fait le test. Puis normalement, l’erreur ne se reproduira pas.
Tandis que si on fait faire une soumission à une personne et qu’il y a ces fameux fichiers Excel de tout bord tout côté. Puis là d’une fois à l’autre, on va lui demander « Regarde, sors-moi… »
Exemple pour un prix, ça pourrait même aller à la limite faire sortir un prix pour une bâtisse… On divise le bâtiment en plusieurs blocs. Puis chacun des blocs a son propre formulaire pour être capable. Au moins on a une constance.
Si tu as sélectionné toutes les options, bien tu vas arriver au même prix.
J’ai parlé de tests. Tout système informatique dans lequel on met de l’information, il faut tester les données.
Pourquoi je dis ça?
Parce que justement, on parlait du fameux jambon dans le sandwich, le chargé de projet, qui lui est le pont entre justement, parce que c’est pas vrai que toutes les PME ont des programmeurs à l’interne qui programment, ils utilisent justement les programmeurs des firmes externes.
Puis justement, le chargé de projet doit vulgariser les besoins de l’organisation puis transmettre les données, parce que on s’entend que des programmeurs sont des gens…
Je travaille avec plusieurs programmeurs, puis il y en a qui ont une vision spatiale que moi j’ai pas, qui arrive au niveau de la programmation.
C’est souvent des « bibittes » en soi !
Oui, oui, oui, mais vraiment on ne s’en passerait pas, mais il faut être en mesure de le vulgariser l’information que l’entreprise, puis quand je parle de chargé de projet, je parle pas nécessairement de moi comme consultant externe, ça peut être un chargé de projet à l’interne, mais il faut que la personne, c’est pour ça que je disais tantôt, point de vue opérationnel, il faut qu’elle voit vraiment l’implication que la programmation peut avoir.
Quand il va demander au programmeur, il va dire : « Bien regarde, écoute, dans telle circonstance, je veux que ça fasse ça, dans telle autre, je veux que ça fasse ça, dans telle autre, je veux que ça fasse ça. Ouais, mais t’as-tu pensé à telle affaire, t’as-tu pensé? »
Tu sais, il y a beaucoup, là, c’est une boîte de Pandore, puis « garbage in, garbage out ». Si tu testes pas, moi, je ne prends rien pour acquis en programmation, je fais 100% des tests.
Non, pas vrai, pas 100%, parce que, tu sais, à un moment donné, on peut pas, on a quand même des limitations, mais si on teste pas à la base un minimum, bien, t’as une chance sur deux que la programmation qui soit existante ne fonctionne pas.
Ouais, puis c’est une responsabilité partagée, un peu comme tu disais un peu plus tôt, entre, l’équipe de projet, puis les lignes d’affaires.
Tu sais, moi, la façon dont je vois ça, c’est que le programmeur, le programmeur va tester son code, ou qu’est-ce qu’il va mettre en place, il va s’assurer que ça marche selon sa compréhension des spécifications qu’il a reçues.
Si il y a un analyste, la même chose, il fait une phase d’assurance-qualité, mais en bout de ligne, tu sais, t’as un test d’acceptation qui doit être fait par la « business », puis le but de ce test d’acceptation-là, c’est de s’assurer que ce qui a été programmé et configuré dans le système, ça répond à son processus d’affaires, puis il peut exécuter son processus d’affaires avec ce qui a été fait.
Fait que, c’est une responsabilité partagée, quant à moi.
Et là, actuellement, regarde, tu me parles de termes, tu sais, de programmeur analyste, d’analyste, puis c’est quoi vraiment la définition de chacun de ces titres-là, puis ça, quand on arrive dans une organisation, tu sais, on n’a pas besoin d’avoir une grosse, tu sais, une organisation d’une dizaine, de dix millions, de chiffres d’affaires, OK?
D’avoir un chargé de projet à l’interne, là, c’est d’être un homme à tout faire.
Idéalement, il faut qu’il soit capable de faire un petit peu de programmation, il faut qu’il soit capable de, tu sais, des fois, juste de faire des copiers-collés, on ne demande pas d’avoir un programmeur, mais d’avoir quelqu’un qui est curieux, quelqu’un qui va dire « Hey, regarde, là, ça, ça, ça, ah, oui, il y a tel attribut qui est considéré dans la formule, tu sais, un « select case », puis moi, je ne suis pas un programmeur, là, mais ça a fait en sorte que ça a passé à des places que ça n’aurait pas pu passer. »
Éric, le temps passe pas mal vite.
On est rendus pas mal au bout de notre discussion. Je vais mettre un peu comme tantôt tes coordonnées. Je les affiche à l’instant. Là, toi, tu ne les vois pas, pas dans Zoom, mais dans Facebook, les gens le voient.
Est-ce que tu as une annonce particulière? C’est le moment de ton « pitch de vente », là. Dans le fond, qu’est-ce que tu as à annoncer à tout le monde?
Qu’est-ce que j’ai à annoncer en primeur?
Écoutez, moi, je peux vous aider en tant que… Je peux aider votre organisation sur divers volets, que ce soit des aménagements d’usines, des réaménagements de lignes de production, des déménagements d’usines, faire des regroupements d’achats. J’ai touché au niveau opérationnel, là, par justement ma scolarité, ma maîtrise en administration des affaires, mon expérience de 20 ans sur les planchers de production.
Je peux aider grandement vos organisations.
La distinction que j’ai par rapport à ma concurrence, c’est que moi, en tant que consultant, j’aime pas nécessairement le terme, mais c’est le terme que les gens saisissent, le rôle qu’on a.
C’est que j’ai pas la réputation de faire des rapports pour faire des rapports.
C’est de mettre en application concrètement les solutions ou les points qui sont soulevés.
Puis, c’est sûr et certain que, quand on fait un diagnostic au sein d’une organisation, on peut voir la forêt dans son ensemble, ce qui est hyper important parce que, stratégiquement parlant, il faut apporter des changements qui vont amener l’entreprise ou l’organisation à un autre niveau.
Mais, il faut abattre un arbre à la fois. Fait que, moi, plusieurs places que je rentre, il y a des beaux rapports qui ont été faits. Les consultants ont été subventionnés.
Ça a rien coûté ou quasiment peu aux entreprises, mais malheureusement, il y a rien qui a avancé.
Puis, moi, je m’en fais un devoir que les organisations avec lesquelles je travaille aient un gain.
Un gain.
Puis, des fois, je rentre dans une organisation, puis toutes les organisations avec lesquelles je travaille actuellement, c’est du bouche-à-oreille.
« Regarde, Éric nous a aidés à tel niveau puis à tel autre niveau. »
Bien, il faut que les entreprises aient des gains. Puis, comme je dis, on rentre pour un mandat ou une vision X donnée, puis là, on s’aperçoit, on dit, « Écoute, si tu veux qu’on avance à ce niveau-là, la fondation n’est pas solide, en dessous, il y a tel ou tel point à faire.
Puis, tu sais, c’est bien beau de mettre en place des tableaux indicateurs, mais si on n’est pas capable de se fier aux données, bien, le chiffre qui va sortir à l’autre bout ne sera pas bon. OK? On ne sera pas en mesure de prendre, justement, comme je disais, en entrée de jeu, de prendre des décisions qui vont être profitables pour l’organisation.
Oui. Ça fait du sens.
Ça fait qu’on invite les gens, Éric, à te contacter. Là, j’ai mis ton courriel et ton numéro de téléphone. Ça fait que ça va rester là dans le « live », puis sur les internets par la suite. Là, juste un rappel, c’est que le vidéo, dans le fond, on va le mettre… Il va être disponible en différé sur Facebook, mais il va aussi être sur YouTube, dans la chaîne vidéo de L’Éclaireur.
Ça fait que les gens vont pouvoir y accéder aussi.
Écoutez, juste en terminant, là, je vais peut-être juste faire quelques annonces sur ce qui s’en vient.
Mes prochaines séances en direct, là, on va avoir deux invités, là, super intéressants pour couvrir la vente de produits sur les places de marché, dont Amazon. Donc, la semaine prochaine, on va avoir Priscilla Doiron, qui fait partie du top 2% des meilleurs vendeurs sur Amazon.
Quand je dis meilleurs vendeurs, c’est pas meilleurs fournisseurs, là, parce qu’il y a une distinction. Un fournisseur Amazon, lui, ce qu’il fait, en anglais, c’est « vendor ».
Lui, il donne son stock à Amazon, puis c’est Amazon qui est responsable de le vendre.
Un vendeur, lui, c’est vraiment lui qui s’occupe de le vendre, puis c’est deux classes différentes. Priscilla est basée en Floride aujourd’hui, puis elle est dans les produits alimentaires.
Vous allez voir, là, c’est une fille super intéressante, puis elle va nous expliquer de long en large comment cette plateforme-là fonctionne.
Puis, il va aussi y avoir Éric Paul, par la suite de l’agence Generation eCOM, je crois qu’ils sont à Varennes, oui. Éric, c’est un autre « success story » québécois, là. Il s’est lancé sur Amazon il y a plusieurs années en vendant des accessoires de jeux vidéo.
Puis aujourd’hui, il en vend pour au-dessus de 3 millions par année.
Puis, en même temps, il a parti une agence de vente pour aider les entreprises manufacturières puis de distribution, puis même aussi le commerce de détail à vendre sur Amazon. Puis, ils sont, je crois qu’ils sont autour de 30 employés, pas moins de 30 employés. Fait que ça risque d’être pas mal intéressant.
Fait que « stay tuned » pour ces « lives-là ». Si vous ne voulez pas manquer au fond l’information par rapport à ces séances-là, inscrivez-vous à mon infolette. (Note : Le lien se trouve dans le pied de page). Donc, vous allez recevoir toutes les prochaines invitations par courriel. On ne fait pas trop d’abus. Un maximum d’un envoi par semaine.
N’hésitez pas à vous inscrire là-dessus.
Alors, voilà. Je pense qu’on va mettre fin au « live », Éric. Je te remercie beaucoup de ta générosité, puis d’être présent ce matin. On a couvert pas mal de sujets, mais seulement une petite partie de tous ceux qu’on voulait couvrir ensemble. Fait que peut-être qu’on aura l’occasion dans le futur assez rapproché de faire une autre séance sur un autre angle particulier de ton expertise.
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