Comment améliorer la performance de votre site WordPress en quatre étapes

Performance Wordpress

Écrit par Simon Chamberland

Simon oeuvre dans l'univers numérique depuis 1997. Il possède plus de 20 ans d'expérience de conseil en gestion et technologies. Il s'est donné comme mission d'être constamment au-devant pour permettre à ses clients d'amorcer et accélérer leur transformation numérique. Il est l'humain derrière L'Éclaireur. Pour le rejoindre sur LinkedIn.

octobre 11, 2018

Dernière modification le 21 mars 2024 à 13:08.

Temps estimé pour la lecture de cet article : 6 min

Vous avez un site WordPress et vous êtes insatisfait de la performance de celui-ci ?

Dans un billet récent, je vous indiquais quelques raisons de porter une attention à la performance de votre site web.  Aujourd’hui, je vous explique la méthode que j’ai utilisée pour améliorer la performance de mon site basé sur WordPress.

Elle comporte quatre étapes toutes simples.

J’ai notamment amélioré la performance de mon site de façon importante peu après son lancement, j’ai été en mesure de faire passer le temps de chargement des pages de quatre secondes à un peu plus de une seconde.

 

Étape No 1 – Mesure de la performance et des temps de chargement

D’abord, mesurez le temps de chargement de votre page d’accueil ou la page la plus problématique avec les trois outils suivants.  Je vous inclus des exemples récents avec mon propre site.  Comme vous voyez, le cordonnier est un peu mal chaussé en ce moment!

En effet, j’ai installé quelques plugin supplémentaires (notamment un pour le partage sur les réseaux sociaux) récemment et ceux-ci ont définitivement impacté la performance globale du site.

Google PageSpeed Insights : Ceci vous donnera potentiellement le temps de chargement sur un ordinateur et un mobile, tel que mesuré dans le réel par des utilisateurs partageant leur données.  Cela vous donnera également un degré d’optimisation.

pagespeed mobile

 

Pingdom: Ceci vous donnera également la mesure du temps de chargement.

pingdom

 

GT Metrix: Ceci vous affichera le temps de chargement, de même que différentes recommandations d’optimisation.  Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que ces dernières sont priorisées.

gtmetrix

 

Je vous recommande de réaliser le test à quelques reprises, afin de vous assurer d’avoir des mesures fiables, répétitives.  Dans mon cas, j’ai réalisé chaque test à cinq reprises.

Aussi, portez une attention particulière aux enjeux identifiés par ces outils.  Ils vont souvent orienter le choix des plugin de caching à utiliser de même que certaines actions supplémentaires (voir l’étape no 4).

 

Étape No 2 – Transfert vers un hébergeur de premier plan

Un des facteurs les plus importants dans le temps de chargement d’un site web est l’infrastructure de l’hébergeur.  C’est un facteur que vous ne contrôlez pas réellement.

Suite à des recherches détaillées, j’ai identifié deux hébergeurs américains qui offrent une infrastructure et une solution de caching réputés pour afficher une performance impressionnante avec WordPress.

Je vous recommande donc Siteground (que j’utilise), mais également A2 Hosting.

Voici quelques personnes qui les recommandent d’ailleurs:

 

Honnêtement, le service de Siteground impressionne!  J’ai ouvert mon compte en quelques minutes et moins de deux heures plus tard, Siteground avait complété le transfert, sans le moindre accrochage.  Aucun temps d’arrêt (downtime) n’a été requis.

Je n’en revenais tout simplement pas!

Suite à ce transfert, le temps de chargement moyen de mes pages a été réduit de 50 %!

J’ai également activé le CDN (Content Delivery Network) pour mon site, ce qui permet de charger le contenu en images à partir d’une infrastructure optimisée pour les images.

 

Étape No 3 – Installation de différents plugin de caching

Par la suite, il vous faut tester différents plugiciels de caching.  La bonne approche à utiliser dans ce cas est d’installer un plugin, de le configurer adéquatement et de tester l’impact sur le temps de chargement en mesurant à chaque fois le résultat avec Google Pagespeed Insight, Pingdom et GT Metrix.

Si vous identifiez qu’un plugin apporte une réduction significative, vous le conservez et vous testez le plugin suivant.  Sinon, vous le désinstallez tout simplement.

Dans mon cas, les plugin suivants ont apporté un résultat concluant:

  • Cache Enabler: Ce plugin va créer des fichiers HTML qui seront sauvegardés sur votre serveur et vont éviter le plus possible toutes les exécutions de WordPress.  Il va également minifier les codes HTML et javascript.
  • Speed Booster Pack: Apporte différentes améliorations au niveau javascript et CSS pour réduire le temps de chargement au moment critique.

 

Vous trouverez une référence complète des plugin que j’ai testés dans les pages suivantes:

 

Étape No 4 – Optimisation des images et compression des fichiers

Optimisez vos images pour un format web afin de réduire davantage le temps de chargement moyen de vos pages.  Vous pouvez utiliser des logiciels d’optimisation comme FileOptimizer, celui que j’utilise régulièrement.

Aussi, l’utilisation d’un outil de compression comme GZIP dans votre site va forcément réduire le temps de chargement car cela va compresser certains fichiers (notamment le code javascript) avant le téléchargement vers le fureteur du visiteur.

Vous trouverez les instructions d’installation ici: How to Enable Gzip Compression in WordPress via .htaccess file.

 

C’est tout ?

Non!  Évidemment, si vous apportez des changements à votre site par la suite, il est possible que la performance soit affectée.

L’exercice devra donc être refait si vous voyez que la performance se dégrade à nouveau.  C’est là que je suis rendu dans mon cas.

 

Conclusion

L’amélioration de la performance de votre site offre différents avantages: meilleure expérience utilisateur, meilleur référencement organique, augmentation du taux de conversion sur votre site en général mais également sur vos pages de destination.

Comme vous avez pu le constater, certaines étapes d’optimisation – comme le transfert vers un hébergeur de premier plan – ne demandent pas de connaissances techniques.

Cependant, les autres étapes demandent d’être capable d’interpréter les recommandations des outils d’analyse et d’identifier les bons plugin pour résoudre les problèmes.

Sur ce, je vous souhaite une bonne optimisation!

 

Écrit par Simon Chamberland

Simon oeuvre dans l'univers numérique depuis 1997. Il possède plus de 20 ans d'expérience de conseil en gestion et technologies. Il s'est donné comme mission d'être constamment au-devant pour permettre à ses clients d'amorcer et accélérer leur transformation numérique. Il est l'humain derrière L'Éclaireur. Pour le rejoindre sur LinkedIn.

octobre 11, 2018

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